Une réflexion autour d’un article du journal québécois “le Devoir” signé par Ghislaine Sathoud
Ce week-end, c’est la journée de la femme. Est-ce utile ? Sûrement pour affirmer notre droit à l’égalité. Est-ce nécessaire ? Oui, parce dans trop de pays, la majorité (les femmes sont légèrement majoritaires sur cette planète) est la minorité? Est-ce indispensable ? Oui jusqu’au jour où il y aura le jour de l’homme.
Pour cette rubrique je me suis inspirée d’un article publié dans le journal canadien (pardon : québécois) Le Devoir et signée par une écrivain (ah les mots masculins) Ghislaine Sathoud (http://www.ledevoir.com/2009/03/07/237780.html). Elle y analyse la condition de la femme en Afrique. Elle y constate que si la femme dispose dans nombre d’états africains de droits juridiques, la lutte n’en reste pas forte à chaque instant.Les gardiens de la tradition maintiennent des carcans serrés sur des tas de coutumes : cela va du statut des veuves à celui de l’entrée dans certaines professions. Le droit ne suffit pas. L’auteur de l’article souligne donc que le combat continue à chaque instant.
Bel article, beau plaidoyer, je n’envie pas le statut de la femme en Afrique.
Remarquez, à la réflexion, est-ce nécessairement mieux ici ? La vie professionnelle ne prend que rarement en compte le statut de la jeune mère (heures des réunions, voyage…), le mode de comportement favorisé est plus masculin que mixte (compétition, énergie, surtravail…) et le plafond de verre qui nous ferme l’accès aux fonctions supérieures ne s’entrouvre que pour quelques exceptions qui servent d’otage.
Finalement. je me sens un peu africaine